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10 juillet 2006 1 10 /07 /juillet /2006 00:27

ITALIE 1-1 FRANCE (ap) : 5-3 aux tirs aux buts

Cette finale est perdue pour l'éternité.

Les Italiens ont fait un sans faute dans l'épreuve cruelle des tirs aux buts, et c'est finalement David Trézéguet, héros de 2000, qui a manqué le sien. L'histoire est tragiquement rancunière. L'Italie est championne du monde de football. Dans son style le plus représentatif. L'année même où un des plus gros scandales de corruption ébranle son football.

La Loi du sport avait souvent tranché en notre faveur durant cette décennie, elle a tranché en notre défaveur ce soir à Berlin.

La première mi-temps a été italienne. C'est pourtant Zidane qui ouvre le score sur pénalty à la 7ème minute. Panenka et 1-0 ! Les Italiens égaliseront sur une tête de Materazzi. De la 46ème minute à la 120ème, les Français ont ensuite dominé nettement le match, et c'est bien là notre drame de ne pas avoir pu trouver une 2ème fois la faille dans cette Squadra Azzura au bord de la banqueroute.

L'histoire retiendra malheureusement une autre image pour ce dimanche 9 juillet 2006 : celle de notre héros Zinedine Zidane, expulsé pour avoir donné un coup de tête a Materrazzi à la 20ème minute des prolongations.

Les caméras du monde entier ont vu le geste de Zizou : c'est tout simplement l'homme qui a craqué face aux provocations lamentables d'un petit joueur sans envergure.

Dans une ruelle, le geste aurait sans doute été noble. Mais il a eu lieu sur un stade de football en finale de coupe du monde...et c'est pour cette seule raison qu'il était condamnable. Zidane a préservé l'honneur de sa famille mais il a peut-être empéché son équipe de pouvoir marquer le but vainqueur dans la prolongations. Personne ne le saura jamais.

Le geste est également symbolique. Le génie Zidane cache dans sa personnalité cette part sombre, qui parfois éclate au cours de certains matches de sa carrière. Elle l'avait déjà plusieurs fois condamné à l'expulsion. Le carton rouge de Zidane a été pour moi le prélude inéluctable de la défaite aux tirs aux buts.

La défaite nous rend triste, le carton rouge de Zidane nous endeuille.

Mais l'artiste, le génie demeurent à jamais.

Le sportif a eu des failles parce qu'il reste avant tout un Homme beau, humble et noble.

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9 juillet 2006 7 09 /07 /juillet /2006 13:33

J'ai cherché à écrire des trucs, j'avais envie de trouver les plus beaux mots pour présenter cette finale historique, etc.

Au bout du compte, j'ai trouvé cette photo sur le site russe du journal "La Pravda".

 

 

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9 juillet 2006 7 09 /07 /juillet /2006 12:00

Quelques phrases par-ci par-là...

France (L'Equipe - 9 juillet) : "Vers les étoiles"

Italie (Gazetta dello Sport - 9 juillet) : "Abbiamo un sogno" (Nous avons un rêve)

Espagne (Marca) : "Sólo Italia puede evitar el final soñado por Zidane" (Seule l'Italie peut empêcher le final rêvé de Zidane)

Brésil (Lance) : "Itália e França lutam pelo título máximo do futebol" (L'Italie et la France combattent pour le titre maximum en football)

Argentine (Clarin) : "Ultimo acto antes de la gloria" (Dernier acte avant la gloire)

Angleterre (The Sun) : "Simply Zi Best" (Zidane est tout simplement le meilleur")

Russie (la Pravda) après la victoire de la France contre le Portugal : "Зидан хоронит Португалию. Париж в экстазе" (Zidane bat le Portugal, la France en extase)

Mexique (El Universal) : "Italia y Francia, por la gloria del Mundial" (l'Italie et la France, pour la gloire du Mondial)

USA (New York Times) : "France's Aging Magician Conjures a Final Trick" (le vieux magicien français crée un dernier tour)

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9 juillet 2006 7 09 /07 /juillet /2006 02:00

ALLEMAGNE 3-1 PORTUGAL

Ce match était le dernier pour quelques joueurs : Oliver Kahn, le mythique gardien allemand, et surtout Luis Figo. Le résultat n'a finalement aucune importance, l'Allemagne a brillamment remporté la 3ème place de cette Coupe du Monde.

Mais je souhaiterais rendre hommage à cet immense joueur qu'aura été Luis Figo.

Luís Filipe Madeira Caeiro Figo dit Luís Figo, né le 4 novembre 1972 à Lisbonne, aura été un très grand international portugais au poste de milieu de terrain.

Luís Figo a commencé à jouer dans un petit club de quartier : « Barrocas B » avant de rejoindre « Os Pastilhas ». En 1985, il intègre l'équipe du Sporting CP où il évoluera jusqu'en 1995. Il rejoint ensuite le FC Barcelone, où il prendra son véritable envol.

Luis Figo
 

En 2000, Luís Figo rejoint le Real Madrid pour la somme de 65 M€, un montant record au niveau mondial à cette époque, provoquant un scandale parmi les supporters du Barça. Le 5 août 2005, il quitte la liga espagnole et signe avec l'Inter de Milan.

Luís Figo est le recordman de sélections avec l'Équipe du Portugal. Pour l'histoire du football et plus particulièrement au Portugal, il restera comme l'un des emblèmes de la « génération dorée » portugaise vainqueur de la coupe du monde des moins de 20 ans en 1991 organisée au Portugal (compétition que le Portugal avait déjà gagnée en 1989).

Sa vision et son sens du jeu font qu'il restera pour toujours l'un des meilleurs milieux offensifs de sa génération au même titre que David Beckham, Zinédine Zidane, Rui Costa ou encore Rivaldo.

La sélection portugaise perd un immense talent, qui non seulement avait une grande personnalité mais également une classe naturelle dans le jeu.

Luis Figo a été Ballon d'Or en 2000.

Aujourd'hui, le quotidien sportif portugais "A Bola" a titré : "Já temos saudades de Figo" (Nous sommes déjà nostalgiques de Figo".

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9 juillet 2006 7 09 /07 /juillet /2006 01:56

Tout à l'heure, le jour va se lever sur un évènement historique : la finale de la Coupe du Monde 2006. iL est 1h du matin, les Champs Elysées sont calmes, les rues de Paris sont superbes, éclairées, elles seront endiablées ce soir nous l'espérons tous.

Alors savourons une dernière fois ces instants où on peut encore tout imaginer.

Où tous les rêves les plus fous sont encore possibles.

Allez Zizou, allez les Bleus.

Vaincre et périr à Berlin.

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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 00:43

PORTUGAL 0-1 FRANCE

Munich - C'est énorme ! 8 ans après, les Bleus se hissent à nouveau en finale de la Coupe du Monde ! C'est extraordinaire. Grâce à un but de Zidane sur un pénalty à la 33ème minute. Pénalty parfaitement valable. Il n'y a qu'à parcourir la plupart des presses mondiales pour voir qu'il n'y a eu dans ce match aucune espèce d'injustice. Il y a de la joie immense d'un côté, et une déception proportionnelle de l'autre, Saluons cette équipe portugaise, qui à l'image de son capitaine Figo, a été exemplaire.

Zinedine Zidane, Lilian Thuram, Fabien Barthez, Claude Makélélé feront donc dimanche soir 9 juillet 2006 leurs adieux en équipe de France MAIS ce sera en finale de coupe du Monde ! L'émotion va tous nous étrangler.

Retour sur le match : je ne sais pas vous, mais moi je tremblais avant ce match. Je tremblais parce que l'obstacle portugais est toujours redoutable. J'ai cherché durant ces 2 derniers jours où et avec qui regarder ce match, histoire de conjurer le sort, dénicher le gris-gris décisif, etc.

Je priais aussi pour que l'arbitre uruguayen garde son sang très froid afin d'éviter le drame des cartons.

Ce match serait terrible je le sentais. Il a été moins terrible que prévu, l'équipe portugaise a été à la hauteur de l'évènement, mais à l'instar du Brésil ou de l'Espagne, n'a pas non plus trouvé la faille dans la super-défense française, organisée autour d'une charnière de champions : Thuram et Gallas ont été impressionnants de puissance, et ils ont sans nul doute cimenté la victoire ce soir.

Et puis un seul carton jaune pour Louis Saha, privé de finale. C'est encore plus fort.

Je retiens que l'équipe de France a souffert physiquement en 2ème période, mais au nombre d'occasions elle a finalement fait jeu égal avec le Portugal. Quelques rares occasions franches de chaque côté. Le pénalty de Zizou a été tiré de manière magistrale et nous propulse en finale.

Ce qui fait la différence dans un match de cette volée, c'est l'esprit, c'est la solidarité, c'est la conquête. Jamais les Bleus n'ont critiqué l'arbitre, jamais ils n'ont cherché à simuler. A l'inverse, certains Portugais, et cela est déplorable pour le reste de l'équipe et nombreux de ses supporters, ont trop souvent joué les plongeurs (Pauleta, Ronaldo, Postiga). C'est dommage car il manque le panache au Portugal, et le panache on le trouve rarement dans les instants de simulation. C'est bien là une différence de taille. Nous avons imprimé notre marque de champions et je suis fier de ces Bleus là.

Avec à la clé une émotion gigantesque pour les Français et un chagrin inconsolable pour les Portugais.

L'équipe la plus complète a gagné.

Zidane, que j'écoutais ce soir au micro de Canal +, a été superbe d'humilité, comme toujours. Son sourire en banane était un bonheur. Mais il m'a encore fait plus plaisir en indiquant qu'il souhaitait gagner cette finale pour les 23, le staff et surtout pour tous les supporters de la première heure, ceux qui n'ont jamais douté depuis le début. Il était temps de régler quelques comptes avec ceux (les pas tout à fait vrais supporters) arrivés "en cours de route". Jubilatoire.

Pour décrocher le Graal, la France doit maintenant affronter et battre l'Italie. Comme on pourrait dire au casino, c'est "tapis" !

France-Italie en finale de la Coupe du Monde, c'est tout simplement génial.

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4 juillet 2006 2 04 /07 /juillet /2006 17:15

ALLEMAGNE 0-2 ITALIE (ap)

Ce soir à Dortmund, l'Allemagne, un des gros bras de la compétition est au tapis. Battue dans les ultimes minutes des prolongations. Scénario catastrophe pour l'équipe de Klinsmann, qui n'est pas parvenue à trouver la faille dans une défense transalpine décidément infranchissable. Un grand Buffon, un grand Canavaro, une équipe superbement organisée. Et un but assommoir à la 118ème minute de Fabio Grosso, héros d'un soir, relayé à la 120ème par Del Piero ! Le peuple italien peut descendre dans la rue et célébrer une immense fête.

Force est de constater que l'Italie battit ses succès sur son sens tactique et son expérience. Elle se hisse en finale 24 ans après son succès en 1982 en Espagne. Le match a été très serré mais au nombre d'occasions, la squaddra azzura a sans doute mérité cette victoire.

L'Allemagne, forte du soutien de son public, avait devant elle ce soir un redoutable adversaire, toujours forte dans les grands rendez-vous. L'horrible statistique s'est encore vérifiée : l'Allemagne n'a toujours pas battu l'Italie dans une compétition officielle...

Saluons tout de même cette formidable équipe allemande, qui sort par la grande porte, et qui a donné du bonheur à son public. Klinsmann a malgré tout réussi son pari.

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 12:17

BRESIL 0-1 FRANCE

Quel bonheur !...Quelle magnifique journée, quel pied ! Extraordinaire. Ce stade de Francfort et ce jour Samedi 1er Juillet 2006 resteront à jamais gravés dans toutes les mémoires des amateurs de football. Ce France-Brésil entre dans la cour des grands matchs qui font l'histoire du football.

Chacun avait en mémoire les précédentes oppositions entre la France et le Brésil, avec notamment le Quart de finale en 1986 et bien sur la finale de 1998.

Le football à ce niveau n'est plus simplement du football, c'est pour çà qu'on est passionné, qu'on aime vibrer, crier et faire la fête autour de cette équipe. Mais aussi autour d'un hymne et d'un drapeau. Les Bleus de Domenech nous ont offert samedi soir un instant de paradis.

Sur le but de Thierry Henry à la 57ème minute, j'ai tout simplement hurlé. En même temps que les 30 personnes autour de l'écran. Le cri qui déchire, celui qui vient de très loin. Parce que cette équipe-là je l'ai supportée même aux pires moments, en résistant à la facilité des critiques.

Si l'on observe le match, que peut-on dire ? Tout simplement que l'équipe de France s'est élevée à un niveau extraordinaire, faisant littéralement disparaître le jeu mirobolant des Brésiliens. Jamais Ronaldinho ou son comparse Ronaldo n'ont semblé si faibles, si dominés, si impuissants. Les 15 premières minutes furent brésiliennes certes, mais après ce fut une éclatante partition française avec comme point d'orgue une démonstration au milieu de terrain, servi par une défense implacable. Aux manettes, un génie nommé Zidane, qui aura illuminé ce match de toute sa splendeur et de toute sa classe. Un autre génie nommé Henry, à qui il aura suffi d'une seule occasion pour réduire à néant les espoirs brésiliens, et libérer du même coup la joie française.

Ce bonheur offert par les Bleus est indescriptible. Ces Bleus de samedi soir ont semblé invincibles. C'est un peu comme quelque chose dont vous avez rêvé, mais personne ne pouvait prédire si les évènements se produiraient ainsi. Ce France-Brésil a encore une fois tourné en notre faveur, la victoire est encore plus éclatante que contre l'Espagne. Les Bleus l'ont fait et avec la manière, avec panache. Il n'y a qu'à suivre Zidane pour voir combien la France a tutoyé la perfection.

Panache également pour le coach : Domenech qui fera rentrer 3 attaquants lors de ses 3 changements. J'aime le personnage parce qu'il a vu tout cela avant tout le monde, gardant en permanence courage, lucidité, intelligence et maîtrise.

Mercredi soir nous affronterons le Portugal, obstacle extrêmement difficile quand on connaît la valeur et le talent des joueurs portugais. France-Portugal c'est encore là bien plus qu'un match, c'est un drame en 90 ou 120 minutes. Un vrai bras de fer entre 2 pays si proches, si frères.

Observons que comme d'habitude ce sont les autres qui perdent depuis ce matin la raison et l'humilité, certainement pas Domenech. Au moment où des journalistes prétentieux chaussent la France du costume de grand favori après avoir lapidé l'équipe il y a encore moins de 10 jours, Domenech lui au contraire mesure parfaitement la taille de l'iceberg et reste de marbre. Seul des hommes de sa trempe peuvent, à l'instar de Aimé Jacquet, emmener notre équipe aussi loin.

Alors oui il reste encore 2 marches, toujours plus hautes, toujours plus dures à grimper. Zidane emmènera je l'espère ses camarades et tout un pays en finale de cette Coupe du Monde, ce serait quelque chose d'incroyable.

En attendant, il y a ce plaisir infini à savourer cette victoire.

Merci les Bleus, merci du fond du coeur.

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3 juillet 2006 1 03 /07 /juillet /2006 12:05

ANGLETERRE 0-0 PORTUGAL (ap) 1-3 aux tirs aux buts

La tragédie des tirs aux buts a encore eu lieu samedi 1/7 en fin d'après-midi entre 2 équipes qui se sont complètement neutralisées pendant 120 minutes. Le match le plus horrible à regarder depuis le début de la compétition. Deux équipes qui se craignaient, deux équipes qui ont semblé ne pas se livrer complètement. Les 22 organismes ont été mis à rude épreuve.

L'Angleterre, sévèrement réduite à 10 (expulsion de Rooney) n'a pourtant pas démérité, mais ses canonniers ont échoué au moment crucial : Franck Lampard, puis Steven Gerrard ont manqué leur pénalty, eux qui d'habitude ne les ratent jamais.

Le Portugal jouera pour la 2è mois de son histoire, après 1966, une demi-finale de coupe du monde.

 

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30 juin 2006 5 30 /06 /juin /2006 20:01

 ITALIE 3-0 UKRAINE

Ce soir, l'Italie rencontrait les équipiers d'AndreÎ Shevchenko, et ce match semblait très ouvert. Les Italiens avaient bien commencé le Mundial mais semblaient un peu s'essoufler, en témoigne la victoire dans la douleur contre l'Australie en 1/8è.

Inversement l'Ukraine n'ayant pas convaincue, on pouvait imaginer une équipe plus forte de jour en jour.

Il n'y a finalement pas eu de suspense. Dès la 6ème minute, Zambrotta donne l'avantage à son équipe. Une équipe d'Italie qui mène est une équipe d'Italie très dure à battre. Certes les Ukrainiens se sont heurtés à un très bon Gianluigi Buffon, mais leur absence de réalisme devant le but leur aura sans doute coûté très cher en quart de finale de coupe du monde. C'est Luca Toni qui porte l'estocade par 2 fois et propulse l'Italie en demi-finale.

La demi-finale sera un grand classique mondial, puisqu'elle opposera Italie et Allemagne.

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