Si vous aimez la Grèce.

Si vous aimez rire, si vous aimez chanter, si vous aimez danser.

Zorba le Grec est un film américano-grec réalisé par Michael Cacoyannis en 1964.

Basil (Alan Bates) est un jeune écrivain britannique, qui revient en Crète héritage familial oblige.

Il fait la connaissance de Zorba (Anthony Quinn), un Grec exubérant qui insiste pour lui servir de guide.

Fomidable choc culturel entre Zorba l'épicurien qui brûle la vie et Basil le bien éduqué....

La scène de la danse est bien entendu inoubliable.

Elle nous a quittés il y a 50 ans, mais c'est elle qui sera l'immense vedette cette année sur la Croisette.

La photo (sublime) est de Otto Ludwig Bettmann.

Natalie Wood, née Natalia Nikolaevna Zakharenko, également connue sous le nom de Natasha Gurdin, est une actrice émaricaine, née le 20 juillet 1938 à San Francisco (Californie) et morte accidentellement à 43 ans par noyade le 29 novembre 1981 Près de l'île Santa Catilina (Californie).

Ses parents étaient artistes russes et ont émigré aux Etats-Unis. Sa mère autoritaire la pousse très tôt vers le métier d'actrice.

Natalie Wood commence sa carrière dès l'âge de 5 ans et tourne dans 4 films d'Irving Pichel (The Moon is Down 1943, Happy Land 1943) puis Tomorrow is Forever and The Bride Wore Boots en 1946.

mais son nom n'est pas porté au générique.

En 1947, elle interprète Susan Walker dans Le Miracle de la 34ème rue de George Seaton (Airport). C'est son premier succès.

Mais c'est son 2ème rôle dans Rebel Without a Cause (La Fureur de Vivre) en 1955 qui la révèle au grand public. Elle est Judy, et donne la réplique à James Dean, dans ce qui reste un des films mythiques des années 1950. Nommée à l'Oscar, elle remporte un Golden Globe. 

Elle enchaîne en 1956 avec The Searchers (La Prisonnière du Désert), l'un des plus mémorables westerns de John Ford où elle incarne Debbie Edwards, fille de fermiers enlevée par les Indiens et élevée par eux, jusqu'à ce que son oncle (John Wayne) ne la retrouve.

Elle tournera ensuite 28 autres films et connaîtra plusieurs grands succès parmi lesquels Splendor in The Grass (La Fièvre dans le Sang) d'Elia Kazan en 1961, West Side Story (1961) de Jerome Robbins et Robert Wise, ou encore The Property is Condemned (Propriété Interdite) de Sydney Pollack en 1966.

Nathalie Wood est morte en novembre 1981 d'une noyade accidentelle en marge du tournage de son dernier film Brainstorm (de Douglas Trumbull) sorti en 1983.

Sa disparition a suscité la controverse.

Elle était épouse de l'acteur Robert Wagner, avec lequel elle s'était remariée en 1971, soit dix ans après leur divorce en 1961.

Elle a eu deux filles : Courtney Wagner avec Robert Wagner et Natasha Gregson Wagner, née de l'union avec le producteur anglais Richard Gregson.

Ce film est un classique, sorti dans les salles en 1957.

D'un côté Sir Laurence, acteur et metteur en scène britannique, bardé de grands rôles (Henry V, Hamlet, Richard III, etc.)

De l'autre, la plus belle blonde du XXème siècle qui vient faire chavirer tout le royaume d'Angleterre.

Et qui crève l'écran.

Sir Laurence Olivier himself passé au rang de figurant (lui le réalisateur !) c'est pas mal pour ceux qui aiment les pieds de nez.

Un des chefs-d'oeuvre de John Huston, réalisé en 1950.

Noir & Blanc.

Un des chefs-d'oeuvre du cinéma tout court.

Une histoire simple : un projet de cambriolage d'une bijouterie...

Une atmosphère feutrée, avec des gangsters à tous les étages, parfois consanguins avec des flics corrompus.

Des personnages au bord du gouffre, prêts à tout pour s'extraire de ce monde abject.

Des costumes soignés.

Des dialogues qui percutent.

Et puis des acteurs qui crèvent l'écran :

Sterling Hayden (Dix Handley) en loser et brute au grand coeur, qui a gardé ses valeurs. Quelle classe.

Jean Hagen (Doll Conovan), éprise de Dix à en crever. Horizon zéro et maquillage déglingué. Quelle beauté.

Sam Jaffe (Doc Riedenschneider) en cerveau de l'opération qui vient de sortir de tôle. Accent allemand, et répliques de choc.

Et enfin Marilyn Monroe, qui va s'ouvrir les portes de Hollywood grâce à ce film. Avec pour ainsi dire 2 répliques seulement dans son rôle de jeune maîtresse sans cervelle (Angela Phinlay).

Marilyn est littéralement hypnotisante. A ne pas manquer la réplique de l'avocat déchu Emmerich (Louis Calhem) qui nous fait tressaillir quand, plein de tendresse pour Marilyn, il lui répond "Don't worry baby, you'll have plenty of trips" (Ne t'inquiète pas ma petite, tu feras le Tour du Monde).

Bref c'est du grand cinéma.